Description
« C’est l’Homme qui façonne son espace, siècle après siècle, face aux éléments. »
Joyaux du littoral français, ces 4 îles, qui n’en forment plus qu’une, doivent tout à la Sau (le sel). Les premiers marais salants seraient apparus sur l’île de Ré au XIIIème siècle. Les territoires salicoles représentaient 1500 Ha au XIXème siècle soient un peu plus de 15% de la surface de l’île. Au même titre que la culture de la pomme de terre et de la vigne, la culture de la fleur de sel a perduré au travers des siècles.
La fleur de sel de l’île de Ré est le fruit d’un travail artisanal délicat, de conditions climatiques idéales : beaucoup de soleil, de mer et de vent. C’est à la surface des œillets (bassins des marais salants) que cette mince couche de cristaux blancs se forme, lors de l’évaporation de l’eau, sous l’action conjuguée du soleil et de la brise marine. Si la fleur de sel n’est pas récoltée, elle tombe durant la nuit au fond des bassins puis se cristallise jusqu’à devenir du gros sel. Ce sont les méthodes de récolte des sauniers qui déterminent la finesse de la fleur de sel. À l’aide d’une lousse, le saunier effectue avec soin ses prélèvements. Les gestes doivent être lents et précis. La fleur de sel de l’île de Ré ne se récolte pas, elle se cueille !
La fleur de sel de l’île de Ré sublime tous les plats du quotidien ! Cette fleur de sel charentaise est légèrement rose. Elle possède une odeur proche de celui de la violette et une texture qui rappelle celle de la neige.